Visite du domaine [PV la Bête]

On était le lendemain, Fifi visitait donc le domaine. Quand elle arriva sur la plage, elle fut déçue tout d'abord que le sol n'était pas "roulable". Elle quitta donc sa planche adorée, la posa dans un coin, puis se mit en marche. Quand elle arriva près des vagues, elle remonta son pantalon tellement large qu'il ne tenait pas énormément.

Elle s'assiya, puis entendit légèrement le chant de quelques sirène. C'était assez beau, mais comme elle n'arrivait pas à le reproduire, elle fut déprimée et partit un peu plus loin. C'est alors qu'elle vit la silhouette d'un animal bien spécial. Toujours curieuse, elle alla dans sa direction. Puis elle se disa qu'border une conversation ne serais pas très...

- *Mais qu'est-ce que je fais moi? Raaah! *

Elle détourna le chemin puis vit que sa planche à roulette n'était plus là. Oh non... C'est pas vrai... Elle changea donc de direction, pensive à savoir comment pourrait-t-elle rentrer. Puis elle se retrouva face à face avec l'animal.

- Euh... Bonjour? Vous n'auriez pas vu une sorte de planche à roulette? La marque? Euh...

La Bête, qui gambadait gaiement sur le sable fin de la plage en espérant faire l'agréable rencontre d'une bombe en bikini, vit soudain une planche à roulettes qui descendait lentement la pente douce qui menait à l'eau. Ayant bon coeur et se disant qu'elle appartenait sans doute à la jeune fille qu'il avait aperçue un peu plus loin, il l'arrêta avant qu'elle ne se retrouve immergée. En se relevant, il vit que la jeune fille tournait les talons et avançait dans la direction opposée. Il courut pour la rejoindre et lui rendre son bien, mais elle fit soudainement volte-face et ils se retrouvèrent nez à nez.

"Euh... Bonjour ? Vous n'auriez pas vu une sorte de planche à roulettes ? La marque ? Euh..."

- Tiens, justement, je l'ai, ta fameuse planche à roulettes, dit la Bête de sa voix virile qui roulait comme le tonnerre. Toutefois, je doute qu'elle te soit d'une grande utilité, ici... Le sol n'est pas idéal, non ? Qu'est-ce que tu faisais dans le coin ?

La Bête rendit à la jeune fille sa planche à roulettes avec un sourire qui découvrit ses crocs nacrés.

[Plutôt courts, ces deux posts, mais perso, je suis un peu pressée...]

[ Voui c'est vrai pareil pour moi ^^ ]

Fifi vit la grande Bête qui l'impressionna. Toutefois, il avais l'air très attachant et décida de lui répondre normalement. De tout de façon, il le fallait bien, pour récupérer la planche, sinon ce ne serai pas poli.

Mais il y avait un petit problème. Il lui fallu plusieurs minutes pour décrypter le mot " Toux te fois", qui ne fesais pas partit de son vocabulaire. Mais elle n'avait aucune envie de se montrer "non-cultivée", et décida enfin de ne pas s'en soucier.

- "Euh oui c'est vrai. Je l'ai prise pour atteindre le sable... Enfin. Je suis là car je suis arrivée ici depuis peu. J'ai décidée donc de visiter le domaine...

Tout en parlant, Fifi laissa paraître quelques fautes de prononciation car elle n'avait jamais utilisé quelques uns des mots de sa phrase auparavant. C'est alors qu'elle remarqua la voix virile de La Bête. Malgrès qu'elle avait beaucoup d'amis garçons, aucun d'eux avait une voix semblable. Quand elle vit également les crocs nacrés de l'individu, elle pensa immédiatement qu'il n'était pas un garçon car il était impossible qu'un garçon se maquille et surtout les dents. Puis, elle se demanda ensuite avec quel peinture s'est-t-il fait cela, et surtout comment arrivait-il à manger de la sorte.

- " J'avais déjà visité la ville, mais pas le domaine. Je n'ai pas encore déchargé pmes bagages en plus... Hum. Et t... Euh. Et vous? "

Par la suite, elle ne fit que regarder les crocs de La Bête. Elle imaginait quel goût cela avais quand on les faisait briller de la sorte. Comme cela devais être encore un de ces produits chimiques , il était impossible que cela n'aie pas de goût.

[La Bête qui se maquille les dents ? mdr !]

La Bête écouta attentivement la jeune fille lui raconter la raison de sa présence dans le domaine. Avec l'accent avec lequel elle parlait, il était facile de deviner qu'elle n'était pas de la région, hypothèse confirmée par les propos qu'elle tenait ; toutefois, la Bête peinait à deviner ses origines. Il décida donc, au risque d'être indiscret, de lui poser la question après avoir répondu à la sienne.

- Oh, moi, j'habite ici depuis ma naissance. Enfin, pas ici, je veux dire dans la région. J'ai un manoir un peu plus loin, au sommet de la colline qui est au bout de la Grande Avenue. Tu vois de quoi je parle ? Bref. Au fait, je me demandais, tu me dis que tu viens d'aménager, mais d'où viens-tu, exactement ? J'ai beau essayer de reconnaître ton accent, je n'y arrive pas.

Pendant qu'il parlait, la Bête remarqua que son interlocutrice fixait ses crocs. C'était vrai qu'un blanc à un tel point immaculé attirait l'attention, mais la jeune fille semblait vraiment intriguée par sa dentition.

- Oui, je sais, dit-il avec une fausse modestie, comme s'il lisait dans ses pensées. Ils sont magnifiques, mes crocs, n'est-ce pas ? C'est difficile d'arriver à ce résultat. Plusieurs polissages qui ne sont pas sans douleur, et bam ! un sourire éclatant...

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