Le Petit Poucet ~ Hystérique antipathique

Konnichi Wa !
Je suis une petite nouvelle particulièrement attirée par les délires profonds et hautement parodiques, donc, ce forum me paraît...fantastique =D
Remerciements à Clochette () qui me l'a fait connaître.
Sur ce, voici ma fiche, à terminer.


Personnage entre les Barrières

Nom : Poucet


Conte d'origine : Le Petit Poucet, aussi bizarre que ça puisse paraître. ^____^


Importance : Personnage primaire

Inclination : Personnage bon ! (Représente le bien, l’intelligence et la justice dans ce bas monde )



Rôle : Héros, en toute modestie.

Apparence physique : Garçon d’environ huit ans, anormalement petit, maigrichon et pâle.
Caractère : Taciturne, il se tait, écoute les autres. Il passe pour un idiot, mais c'est un garçon très intelligent. Astucieux, ingénieux, réussi toujours à se tirer des situations difficiles. Fourbe, il arrive à tromper facilement l’ogre et sa femme.
Signe Particulier : Il est extrêmement petit.
Histoire : Dans une époque sombre, la famine fait rage. Il était une fois, quelque part au fond d’un bois, une petite chaumière misérable, où vivaient un bûcheron et sa femme, ainsi que leurs sept enfants, ayant entre sept et dix ans. N’ayant plus assez d’argent pour nourrir tout ce petit monde, le bûcheron décida d’abandonner ses enfants dans la forêt, et en parla à sa femme. Mais, par bonheur, Poucet entendit leur conversation, et alla chercher des cailloux au bord de la rivière, dont il rempli ses poches. Le lendemain, quand les parents amenèrent leurs joyeux bambins au fin fond de la forêt pour les laisser aux soins des loups affamés, l’ingénieux petit garçon dispersa les cailloux par terre, et permit ainsi à ses frères et à lui-même de retrouver le chemin de la maison. Les parents, qui regrettaient d’avoir laissé leurs enfants seuls dans la forêt, furent très heureux de les revoir, et ils firent un festin avec l’argent que le père avait gagné. Cette histoire aurait pu se terminer sur cet imprévu merveilleux, mais ces quelques lignes ridicules n’auraient pas eu assez de charme pour faire du Petit Poucet le héros formidable, au talent de génie et incroyablement modeste qui a marqué l’enfance de chacun. Notre bon ami Perrault décida donc de lui envoyer quelques misères de plus sur la tronche, comme si ça ne suffisait pas, me direz-vous. Bref, bientôt, l’argent durement gagné par le papa bûcheron vint à être dépensé, et finalement, à ne plus être, ce qui poussa les parents à récidiver, et à abandonner une nouvelle fois leurs enfants dans la forêt. Sûr de lui, Poucet se leva la nuit pour aller ramasser les cailloux au bord de la rivière, comme la dernière fois. Mais les parents avaient pris la sage précaution de fermer la porte à clé ! Le malheur s’acharnait sur ce pauvre Poucet. Le matin, les parents amenèrent donc leurs enfants loin, très loin dans la forêt, en ne leur laissant qu’un petit bout de pain à manger. Les parents, comme la première fois, s’éclipsèrent en prétextant un besoin pressant, pour finalement disparaître totalement dans la noirceur des arbres…Les gosses, affamés, mangeaient voracement leur petit bout de pain, sauf un, Poucet, qui s’exclama d’un ton fier : « Hé ! Les gars, j’ai trouvé un super moyen de revenir à la maison ! J’ai dispersé des petits bouts de pain par terre ! Suivez-moi, on va rentrer ! ». Les gamins crièrent de joie et suivirent leur frère, qui cherchait désespérément les bouts de pain… « Je comprend pas, ils étaient là il y a cinq minutes ! » chouina-t-il avec dépit. Mais ce que Poucet ne savait pas, c’est que les oiseaux avaient mangé les bouts de pain, dans l’unique but de faire jubiler le lecteur d’un plaisir sadique devant le chagrin des petits enfants…Pauvre Poucet, qui s’était privé de manger pour rien ! Il avait bien les boules maintenant, et en plus, ses frères s’étaient mis en tête de lui casser la figure pour le punir de ne pas avoir été assez intelligent. Dur, dur, d’avoir un Q.I de 250…

A force de marcher dans la forêt, les bambins trouvèrent une maison, où ils rencontrèrent une femme très gentille, limite pédophile, qui les invita bien gentiment à entrer pour leur offrir à manger. Mais ce qu’elle avait oublié de préciser, c’était qu’elle était la femme d’un ogre redoutable ! Et quand son mari rentra le soir, elle les cacha sous le lit, et alla accueillir son cannibale d’époux. Mais elle avait négligé un détail ; son mari avait un très bon odorat, et il sentit la chair humaine dès qu’il entra dans la pièce ! Affolée, la femme le supplia de les épargner pour ce soir, en le servant de foie gras, et il lui ordonna de leur donner un copieux repas afin qu’ils soient bien gras pour le repas du lendemain.

La femme les mis au lit, dans la même chambre que ses sept filles chéries, d’adorables anthropophages à la tête couverte d’une couronne d’or. Coïncidence incroyable, les petits garçons avaient eux des bonnets sur la tête, et Poucet eu l’excellente idée, pensant que l’ogre allait se réveiller en pleine nuit pris d’une pulsion cannibale et d’un immense regret de ne pas les avoir dévoré, d’échanger les bonnets et les couronnes ! Ainsi, les petites filles se retrouvèrent avec les bonnets sales des petits garçons, et les petits garçons avec les couronnes étincelantes des petites filles ! Poucet avait vraiment un sens très aiguë de l’intuition, car à minuit, l’ogre se réveilla, pris d’une pulsion cannibale et d’un immense regret de ne pas les avoir dévoré, et dévora ses filles en les prenant pour les petits garçons. Poucet réveilla ensuite ses frères, et ils partirent loin, très loin.

Le lendemain matin, l’ogre se rendit compte de son immense bêtise, et enfila ses bottes de sept lieues, qui permettent en un seul de franchir…sept lieues. L’ogre devait également avoir un bon sens de l’intuition, car il arriva tout près de l’endroit où se trouvait Poucet ! Ce qui le différencie néanmoins de ce dernier, c’est que ce sens étant incontrôlé, il ne se rendit pas compte qu’il était tout proche des petits garçons, qui se cachèrent sous une pierre sur laquelle l’ogre s’endormit. Poucet, avec toute la modestie dont il était capable, laissa entendre à ses frères qu’ils devaient rentrer tranquillement à la maison pendant qu’il s’apprêterait à jouer les héros, et les frères, comme des idiots, obéirent. Poucet jubilait, il allait enfin être le héros ! Il vola les bottes de l’ogre qui ronflait toujours, et de façon très bruyante. Les bottes étaient grandes, mais par magie, elles rétrécirent pour se mettre à sa taille minuscule. Grâce aux bottes magiques, il arriva jusqu’à la maison de l’ogre et de sa femme, et fit croire à la malheureuse que son mari était menacé de mort, et qu’on demandait tous ses biens précieux en échange de sa vie, et qu’on avait choisi d’envoyer un petit garçon chétif, fourbe et manipulateur pour aller les chercher. La femme lui donna tous ses bijoux, et tous son argent, que le petit garçon ramena fidèlement à son papa bûcheron. Et ils vécurent heureux, et eurent beaucoup d’enfant. (Pas entre eux, hein…)




Personnage libéré des Barrières



Apparence physique :
Poucet est un petit garçon qui essaye désespérément d’exister aux yeux des autres, et qui complexe de façon presque exagérée sur sa taille. En effet, et son nom l’indique, il est extrêmement petit, et regrette déjà les morceaux de pain qu’il a jeté sur le chemin comme un idiot et qui aurait put lui faire gagner quelques malheureux centimètres ! Bref, il passerait facilement inaperçu si le destin ne l’avait pas doté d’un caractère impulsif et extraverti. Depuis peu séduit par la vague émo et tous les courants de mode japonaise, il a décidé de teindre sa chevelure blonde et innocente en noir, et de laisser nonchalamment une mèche traîner devant ses yeux, ce qui, d’après lui, est le comble de la classe, et ce qui, d’après tout le monde, est affreusement exaspérant. Le petit chou aime à secouer sa tignasse afin de se débarrasser de cette mèche sombre qui lui couvre la moitié de la figure, mais malheureusement pour lui, il a l’air encore plus niais que le petit blondinet timide et maigrichon qu’il était autrefois. Ses grands yeux, ou plutôt, l’unique œil que nous pouvons apercevoir à travers sa coupe de cheveux sauvages qu’il considère comme super rock’n’roll, est d’un vert magnifique, et comme si ses cils n’étaient pas assez longs, il rajoute une tonne de mascara par-dessus, mais jamais de noir autour, parce que « ça gâche l’innocence et la pâleur de son teint magnifiquement laiteux… »

Il est toujours en train de bomber le torse et de se tenir le plus droit possible, pour paraître grand et fort, ce qu’il n’est pas, et qui le rend encore plus ridicule. Il est en permanence en train de mâcher du chewing-gum et de vous lorgner d’un regard lourd de reproches et de pitié. Il traîne les pieds, ne se presse jamais, et adore s’habiller de façon parfois un peu trop excentrique…Tout ce qui compte pour lui est de se faire remarquer, et pour lui, tout les moyens sont bons ! Il fait très attention à sa ligne, parce qu’on lui a un jour fait remarquer que quelqu’un de petit avait plus de mal à perdre des kilos, et depuis ce jour, il n’abuse jamais de gourmandises (même si on n’a plus tellement de nouvelles de la personne qui a osé émettre une telle hypothèse…). Vous l’aurez compris, Poucet en fait des tonnes, et ce n’est pas peu dire. Le garçon va sur ses quatorze, et la crise d’adolescence passe plutôt mal, voire, très mal. Sa voix suraiguë est sans cesse en train de déblatérer des mots, et des mots, encore et toujours, et la plupart du temps, c’est pour se moquer des autres et éclater ensuite d’un grand ricanement encore plus aiguë et encore plus absurde. Lamentable ? Vous trouvez ?


[font=Verdana]Caractère et psychologie :
Poucet est très complexé, et cela se voit. Impulsif et facilement irrité, il a une fâcheuse tendance à se sentir supérieur par son ingéniosité, et ne cesse pas de vanter son intelligence de génie. C’est un vrai bavard, impossible à maîtriser, toujours en train de parler, de se moquer, voire de hurler carrément ses émotions. Limite hystérique, il est parfois difficile de le calmer, notamment lorsqu’il s’énerve c’est-à-dire…tout le temps. Et oui, le Petit Poucet est extrêmement susceptible et paranoïaque, et il ne voit des allusions à sa taille partout, même dans la phrase la plus innocente. Il réplique donc, et attaque les gens sur leur apparence physique ou leurs faiblesses mentales, ce qui a la faculté de le faire détester par beaucoup de gens, pour ne pas dire la majorité de la population de contes. Seule sa baby-sitter réussit à le calmer et à le maintenir à peu près tranquille dans un espace de dix minutes, jamais atteint alors ; et encore, il fait des crises de façon très régulière et s’énerve sur tout ce qui bouge, même sur ce qui ne bouge pas. C’est pourquoi, une seule petite métaphore ou comparaison dérangeante le fait sortir de ses gonds et il devient un monstre incontrôlable, une furie totale, bref, un sale gosse ingrat. Rien que de le voir dans cet état déplorable donne une furieuse envie de le baffer, puis d’user de tous les sortilèges ou moyens possibles et inimaginables pour le faire taire. C’est perdu d’avance. Personne ne peut arrêter ce taré précoce, snob, et agressif. En même temps, quand nos parents veulent nous abandonner dans la forêt deux fois de suite et qu’on a failli de faire dévorer par un ogre sous le regard de sa pédophile de femme, c’est normal d’avoir un petit dérèglement mental. Mais chez lui, c’est très approfondi, et cela repousse même les limites de l’impulsivité chez les individus normalement constitués. Un cas psychologique à étudier à tout prix, donc.

Emploi :
Collégien surdoué, et trafiquant de Petit Beurre près de l’école primaire , il est également employé à mi-temps par la mafia pour diverses affaires secrètes et concernant l’avenir de la terre, mais on n’en sait pas plus.

Lieu de résidence :
Une résidence avec piscine, où le sol est jonché de petits cailloux, et où il aime se prélasser au soleil, pour réfléchir à d’autres plans machiavéliques pour rendre taré ceux qui ne le sont pas encore.

Biographie :
Qu’il était doux, ce temps où l’on parlait du Petit Poucet comme un garçon plein d’intelligence et de raffinement, que la bonté de cœur empêchait de parler trop souvent, ce qui lui valait nombres d’insultes et de moqueries, mais peu lui en importait tant sa pureté d’âme était grande !
Nos chers parents fermaient toujours le livre au moment où le jeune garçon rentrait chez lui, heureux et les bras pleins de bijoux et de coffres remplis de pièces d’or, et les pieds chaussés des mythiques bottes de sept lieues. Ils nous assuraient ensuite que le bon Dieu accordait le bonheur et la joie à la petite famille, et que les gentils triomphaient brillamment de toutes les péripéties que ce cruel Perrault mettait sur leur chemin. Enfin, nous nous endormions avec la certitude que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, et que le mal finissait par être puni par ce chétif petit garçon à la taille ridicule…

« Ridicule ?!!! Ma taille, ridicule ?!! On peut savoir c’que tu lui trouves à ma taille pôv’ nase ?!!! »

Hmm…Les choses semblent avoir beaucoup changées depuis…
Mais qu’est-ce qui a bien pu bouleverser à ce point l’histoire de Poucet, jusqu’à ce qu’il devienne un monstre de hargne et de mépris ?

***

SBLAAAAAM !!
Le petit garçon blond sentit tout à coup les cloisons de la chaumière vibrer et il bascula de la chaise sur laquelle il était debout. Pour tout dire, il essayait vainement de récupérer les bottes confisquées par ses parents et déposées au dessus de la plus haute étagère de la maison. Il était vraiment traité comme un esclave, et de plus, ses frères n’arrêtaient pas de se moquer de lui ! La vie était vraiment injuste.

« Aieuhh ! » laissa-t-il échapper lorsque son postérieur entra violemment en contact avec le sol.

Reprenant peu à peu ses esprits, il regarda autour de lui. L’étagère était tombée sous le choc, et les bottes de sept lieues gisaient à ses pieds. Un sourire passa sur le visage du petit garçon, et il les enfila sans plus attendre. Quel bonheur que de sentir le cuir souple sur ses mollets, et la semelle ensorcelée qui touche le sol et le propulse déjà à des kilomètres de là ! Profitant de la panique générale qui avait envahie la maison, il prit son élan et se dirigea vers la ville. Qu’est-ce qui pouvait bien avoir provoqué une telle explosion ? Son esprit de génie était tourmenté par cette question, et il avait beau retourner la question dans tous les sens, il ne parvenait pas à trouver une explication à peu près crédible à ce tremblement de terre soudain.
Finalement, il arriva vers le village le plus proche de la forêt où il vivait avec sa petite famille, et il croisa là des êtres bien étranges. Par exemple, il y avait une magnifique jeune fille blonde avec une longue tresse qui traînait péniblement derrière elle, avec un air un peu snob…Il ne l’avait jamais remarquée avant, et pourtant, il avait prit soin de faire le tour de toutes les filles à peu près potables de la ville ! Enfin, celle-ci avait du échapper à son regard perçant de petit garçon en pleine crise d’adolescence…

« Hé, minus !! »

Regard meurtrier. Qui avait osé le provoquer de cette manière ? Qui que ce soit, il allait vraiment lui payer ! Vexé, Poucet se retourna et dévisagea son interlocuteur, son visage se détendant au fur et à mesure qu’il passait en revue les yeux jaunes et les cheveux roses de la plus jolie fée qu’il ait jamais vu…Fée ? Mais…Les fées n’existaient pas de là où il venait ! Il n’y avait que des ogres cannibales et assoiffés de sang, accompagnés de leurs épouses pédophiles et de leurs fillettes aux allures de vampires, et ces dernières n’étaient pas franchement canons… Alors… D’où sortait-elle ?!

« Heu…Oui…Heu…Je…m’appelle…heu… » bredouilla le garçon en rougissant un peu plus à chaque mot qu’il prononçait.

La fille le regarda d’une façon extrêmement bizarre. Ce pauvre Poucet n’était vraiment pas doué avec la gent féminine, et malheureusement pour lui, ça avait l’air d’amuser considérablement la petite fée, qui éclata de rire avant de l’interrompre dans son charabia incompréhensible :

« Je m’en fiche de comment tu t’appelles…Je voudrais juste savoir, si du haut de tes un mètre vingt tu pouvais m’être utile. »

Rouge. De honte, de colère, de tous les sentiments possibles et imaginables qui peuvent parcourir la tête d’un petit garçon qui vient de se faire insulter par une jolie fille, dans un lieu public en plus ! C’était certain, tout le monde le regardait, tout le monde se moquait de lui et rigolait de sa timidité maladive…

« Tu m’écoutes, oui ?! »

Tournage de tête qui lui apprit que la fée s’impatientait visiblement.

« Tu vois l’homme là-bas ? »

Elle lui désigna une espèce de frimeur qui ricanait d’une façon totalement ridicule, tout en tenant une cannette de bière à la main.

« Mouii…, lâcha finalement Poucet.
– Bon, tu vas aller piquer discrètement le sachet de poudre blanche qui dépasse de sa poche…Toi qui est affreusement petit, ça devrait pas te poser de problème. Tu m’as comprise ? »

Poucet hocha la tête, malgré lui. Pour qui elle se prenait celle là ? Il était humilié, et en plus, il ne tenait pas franchement à lui rendre service. Mais qu’y pouvait-il, elle était bien mignonne la petite fée, et en plus, elle lui lança un de ces sourires auxquels même le moins hétéro des hommes n’aurait pas put résister.
Bref, le jeune garçon accomplit sa tâche comme il se devait, et revint gambader joyeusement vers la fée, le sachet à la main.

« Mais…heu…C’est….Qu’est-ce qu’il y a dans ce sachet ? » finit-il par demander.

La fée le regarda avec une rage indescriptible, avant de calmer ses nerfs brutalement et de l’embrasser sur la joue pour le remercier.

« T’occupes, minus !! »

Totalement incapable de réagir. Rouge, écarlate, comme il ne l’avait jamais été. Ca lui donnait un air furieusement classe, et cette fois-ci, nul doute que toute la rue était déjà en train de pouffer de rire. C’était certain, ils se moquaient tous de lui ! Raaah, quelle poisse…Comme si ça ne suffisait pas que ses frères l’humilient régulièrement, il fallait en plus qu’il croise la route de cette adorable petite fée qui avait une incroyable envie de le rendre ridicule.
La jolie fille aux cheveux roses disparut bientôt en sautillant d’une démarche féerique, et il continua sa route, tout déstabilisé par cette nouvelle rencontre. Dans la rue, il croisa d’autres personnages plus que bizarres. Un type avec une barbe bleue, un autre avec un crochet à la place de la main…C’était tout simplement pitoyable. Qu’est-ce qui leur prenait tous ? C’était quand même pas Carnaval sans qu’on l’ait prévenu ? Quoique, vu la perfidie dont ses frangins étaient capables, c’était bien probable.
Le petit garçon soupira et pensa qu’il n’était vraiment pas le genre de type à plaire aux filles. Petit, maigre, blond, yeux bleus. Tout ça était totalement démodé. Et ça ne devait sûrement pas intéresser les belles fées.
Mais, alors qu’il se lamentait ainsi, le destin décida de lui envoyer un petit coup de pouce. (Notez le jeu de mot subtil…).
Un grand garçon aux cheveux rouges et décoiffés s’approcha de lui, et le fixa dans le blanc des yeux avant de lui proposer une réduction d’enfer pour un relooking total. Et c’est ainsi que Poucet devint un rebelle brun, à la mèche mondialement reconnue pour lui donner un air crétin, et au regard encombré de mascara.
Rentrant chez lui après cette crise d’adolescence difficilement réprimée, ses frères firent mien de ne pas le reconnaître et le mirent à la porte, non sans l’avoir frappé avec sadisme. Le pauvre chou essaya vainement de faire comprendre à ses parents que c’était bien lui, leur petit Poucet chéri, et au bout de quelques heures passées à convaincre le bûcheron et sa femme, il fut décidé que le garçon serait placé entre les mains d’une nourrice qui se chargerait de le remettre « dans le droit chemin ». Mais ce qu’ils ignoraient alors, c’était que la nourrice en question était une charmante fée aux cheveux roses et aux yeux jaunes, aux légères tendances homosexuelles et qui souriait rien qu’à l’idée de faire rougir davantage le petit Poucet.
Depuis ce jour, il essaye secrètement de se faire remarquer d’elle, et pour cela essayera tous les stratagèmes possibles. S’il savait que jamais plus elle ne s’intéressait aux hommes, encore moins aux minus comme lui. L’adolescence, par excellence. Et le ridicule avant tout. Il avait bien changé, le petit garçon blond qui jetait des cailloux par terre…


Inventaire :Poucet garde toujours des cailloux avec lui. On ne sait jamais, il pourrait avoir une subite envie de tuer quelqu’un en les lui jetant violemment sur la face. Il lui arrive souvent d’avoir des pulsions sadiques, certainement dues à l’adolescence…Ca expliquerait tellement de choses. Le garçon ne quitte plus ses bottes de sept lieues, surtout depuis que son agent lui a appris que ça lui donnait un air furieusement rock’n’roll, et qu’avec la veste en cuir, c’était le look le plus sexy du monde. En plus, c’est pratique pour échapper aux groupies en furie qui lui courent habituellement après, depuis son relooking…
Coquet, plus que jamais, il ne se sépare pas de son mascara et de son baume à lèvre, parce que « les lèvres sèches, c’est vraiment trop nase ! ». Il vole régulièrement les affaires de tout le monde, profitant de sa petite taille pour passer inaperçu, on trouve donc masse de goûters d’enfants de l’école primaire et objets ayant appartenus à des héros de contes dont on ne citera pas les noms ici. La mafia veille également à ce qu’il possède toujours au moins 500 dollars dans son sac, sinon, il menace de démissionner. Exigeant, mais les affaires sont les affaires…



Aime... :Lui, son intelligence supérieure, son look grunge trop cool, et sa modestie à toute épreuve. Il adore les jardins zens (cailloux un jour, cailloux toujours…), les groupes de hard rock japonais avec des chanteurs androgynes, et il est toujours en train de manger du pain, certainement pour rattraper le temps perdu…Il est secrètement amoureux de sa fée de baby-sitter.

Déteste... :Les oiseaux, auxquels il voue une haine sans nom (d’ailleurs, dès qu’il en voit, il ne manque pas de les attaquer avec…des cailloux justement…), ses frères (qui cherchent à tout prix à le faire passer pour un imbécile en dépit de son intelligence supérieure), les test de Q.I (qui persistent à indiquer que ses capacités intellectuelles s’arrêtent à 250, une honte !), les gens plus grands que lui (c’est-à-dire toute la population mondiale).


Suivi(e) par... :
Une troupe de groupies de Tokio Hotel qui voit en lui le représentant de la vague émo dans le monde des contes, sa chère baby-sitter (même si c’est plutôt lui qui la suit…), ses frères (qui ne manquent de venir l’embêter et le martyriser dès qu’ils s’ennuient un peu), et un pauvre boulet qui le prend pour une fille. Ah oui, et un ogre rancunier aussi...Mais lui, on en entend plus trop parler.

Gnadore ton perso, çà roule ! Dis donc dis donc, Cloche est pas très gentille avec lui...